Wednesday, October 8

Home sweet home

Quel rythme d'enfer.... j'ai encore jeté l'éponge à 19h hier soir, toujours avec la même insatisfaction de n'avoir pas avancé dans ce qui devrait être ma priorité du moment. Mais j'ai appris à lâcher prise et ne plus m'inquiéter dorénavant, rien n'est plus important que moi-même dans ce bureau, et puis tout finit toujours par s'arranger avec le temps, après la pluie le beau temps.

Assise dans le métro, mon pain bio aux graines de courge sur les genoux, j'observais le couple en face de moi. Main dans la main, l'air hébété, le regard fixé sur les ténèbres du tunnel. A quoi pouvaient-ils bien penser tous les deux, chacun dans leur tête... Quelques doigts s'agitaient tendrement de temps à autre, caressant la main de l'autre... parfois le regard de Madame se détournait sur le visage impassible de Monsieur. J'en conclus qu'ils avaient encore des choses à se dire malgré les apparences, qu'ils étaient tous deux très las, tout simplement.

Une fois rentrée, là où personne ne m'attend, même pas un poisson rouge, je n'ai eu le courage que de rompre la croûte du pain de mes mains et d'en engloutir une portion avec deux trois tranches de fromage. Plus d'énergie pour me préparer un repas, plus assez d'appétit non plus d'ailleurs. Home sweet home, oui mais... 

Quoi qu'il en soit, on récolte toujours ce qu'on sème, surtout quand on s'aime comme dans cette série intemporelle.


2 comments:

Anonymous said...

Parfait.... Confi....

MKWM said...

Welcome! Du confit pour le pain et le fromage? Mais oui bien sûr, j'y penserai la prochaine fois!!